Jury Professionnel

Et voici les membres du Jury Professionnel 2019 :

Marion Stalens

Réalisatrice de documentaires et photographe, Marion Stalens travaille sur le rapport à l’autre, quel qu’il soit. L’immigration, la condition des femmes, le handicap, la liberté d’expression, la radicalisation, sont parmi les thématiques qu’elle explore. Ses films ont souvent la particularité d’articuler des questions de société et le monde de la création. Elle a réalisé de nombreux documentaires pour la télévision (FranceTV, Arte, etc…).
On peut citer notamment notamment La réconciliation, Invitation à quitter la France, Le silence ou l’exil, Les acteurs singuliers, Nos mères nos daronnes, Revenantes.

Ioana Uricaru

La cinéaste roumaine Ioana Uricaru a vécu l’expérience de la dictature, de la révolution, de la transition et de l’émigration. Elle a étudié le cinéma en Roumanie et aux États-Unis, après avoir obtenu un Master en biologie moléculaire. Réalisatrice issue du format court (Le soleil et la lune – 2007, Contes de l’âge d’or – film à sketches 2009, Stopover – 2011) ses courts-métrages ont été sélectionnés dans plusieurs festivals : Cannes, Sundance, Berlin, Tribeca et AFI fest. Ses projets ont été développés à la Résidence de la Cinéfondation du Festival de Cannes et au Sundance Directing Lab. Ioana vient de recevoir le prix de la meilleure mise en scène au festival de Sarajevo (2018) pour son premier long-métrage, Lemonade – et d’être nommée pour le même film aux Independent Spirit Awards. Le film a remporté le prix du meilleur film dans des festivals au Portugal, en Turquie, au Maroc, en Serbie et en Pologne. Lemonade sortira en France début 2019 sous le titre Lune de miel.

Denis Pourawa

Denis Pourawa vit son adolescence à Canala, sur la côte est de la Nouvelle- Calédonie. Il s’engage dans une vie associative intense et commence par rédiger des articles pour la prestigieuse revue culturelle Mwà Véé, publiée par le centre culturel Tjibaou (CCT), structure majeure de l’histoire culturelle kanak et calédonienne avant de devenir dramaturge et réalisateur. Lauréat de la bourse d’écriture de la Province Sud de la Nouvelle-Calédonie en 2005, il décide d’explorer l’écriture théâtrale. Il participe ainsi en janvier 2006 à la Semaine de l’Océanie, au Studio-théâtre de la Comédie française, avec une pièce courte intitulée « Wâoh, l’ermite scientifique ». Dans son écriture, le xaracùù (sa langue natale) et la langue française se coltinent l’une avec l’autre : caustique et drôle, elle témoigne d’emblée d’un vrai sens dramaturgique par le biais de laquelle Denis Pourawa fait entendre sa voix, obstinée et inédite.

Nassima Guessoum

Après des études d’histoire du monde arabe à la Sorbonne et une brève incursion dans le journalisme, Nassima passe près d’une année en Algérie. C’est là-bas que naît son désir de cinéma. Elle obtient un Master 2 en cinéma documentaire et réalise un premier court-métrage, Naïm, le portrait d’un jeune travesti algérien. Elle réalise Le voyage de Tata Milouda, un documentaire-spectacle où Milouda Chaquiq, immigrée marocaine, analphabète, se met à l’écriture et devient une slameuse de renom à 60 ans. Elle réalise en 2016 son premier long métrage documentaire : 10 949 femmes, un film sur l’engagement politique des femmes pour l’indépendance de l’Algérie. Le film a été sélectionné dans plus de 60 festivals internationaux et récompensé de plusieurs prix. Nassima vient de terminer On se la raconte, un film sur la question des discriminations et du racisme. Elle travaille actuellement à l’écriture d’un scénario de fiction (Garab).

Onur Yagiz

Né en France au sein d’une famille turque, Onur Yagiz a poursuivi des études de littérature, théâtre et cinéma à l’université Sorbonne-Nouvelle, avant de réaliser deux courts-métrages, Patika (2013) et Toprak (2017). Ce dernier a été primé au Festival Film Court Francophone de Vaulx-en-Velin en 2018 en obtenant le prix des grandes écoles ainsi qu’une mention spéciale du jury professionnel. Onur développe actuellement son premier long-métrage.

Benjamin Orliange

Benjamin Orliange cultive une curiosité naturelle qui a ouvert son parcours à des déclinaisons multiples, toujours mû par sa passion pour le cinéma. Originaire de région parisienne, il débute son cursus à l’étranger en école de cinéma à Bruxelles et se confronte à la réalisation. Il poursuit ensuite ses études à la Sorbonne en Esthétique du cinéma pour ensuite les compléter à Evry en sociologie filmique mais aussi en langues (russe, arabe). Il réside à Lussas depuis 2016, ayant intégré Les toiles du doc à Ardèches images où il est en charge de la diffusion de films documentaires en région Auvergne-Rhône-Alpes. Il participe également à la coordination du master production et des rencontres d’août pour l’Ecole documentaire.